Les maisons de mon enfance : Poitiers (I)

J’ai vécu mon enfance et mon adolescence dans une bien jolie ville : PoitiersJe n’ai plus l’occasion d’y retourner souvent. J’ai profité d’une halte imprévue pour refaire les chemins qui m’étaient familiers, et redécouvrir des lieux gravés dans ma mémoire.

mzijYy5kTWS+k9Ek0jzAqQAu loin la vieille ville sur son promontoire, en contrebas la tranquille vallée du Clain.

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UQRV+KHzTjywmy8FugQFKwLa maison où j’ai grandi, qui semble inhabitée.

Z7fpySjoQeGPVzXWMvvy6ALe vaste cimetière où reposent deux frères, mon père (+1972), mon oncle (+1995).

Z1cE+dKoSI6mqhThQhzaiwLa modeste église Sainte-Thérèse, où un curé extraordinaire rassemblait les foules le dimanche, et les salles paroissiales qui faisaient office de cinéma pour tout le quartier.

0jtdzt0DTVy1Fi9W2%wCmgAu milieu de ce quartier pavillonnaire, sans grâce particulière, deux rues portant des noms de musiciens, Clément Janequin (né en Poitou, à Châtellerault) et Louis Vierne, né, lui, à Poitiers en 1870 et mort en 1937, la même année que Ravel, Roussel, Szymanowski ! (lire le portrait que je lui consacre sur jeanpierrerousseaublog.com)

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La passerelle qui enjambe les voies de chemin de fer, et que j’empruntais jadis à pied ou en mobylette, élargie aujourd’hui et renforcée pour permettre le passage des bus urbains. On aperçoit de l’autre côté le TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, inauguré il y a dix ans, en septembre 2008, dont l’acoustique est louée par les musiciens qui s’y produisent… et que je n’ai encore pas expérimentée.

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Mes parents m’avaient inscrit dans une école primaire tenue par des frères, juste à côté de la très belle église Saint-Hilaire, l’un des purs chefs-d’oeuvre du roman poitevin.

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%0oODRcpSquVZbbWsKx4BQRien n’a changé dans la disposition des lieux, le calme du quartier…

Après l’école primaire chez les frères, le lycée public (pas de distinction alors entre collège et lycée), le lycée Henri IV et sa Chapelle du XVIIème récemment restaurée.

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xqDBqCBjRauynHWsXnRN8wLe lycée Henri IV est à deux pas de ce qui était le centre vivant de la ville, la place de l’Hôtel de Ville. Aujourd’hui tout le centre de la cité a été fait piétonnier, je ne retrouve plus l’animation, les cafés nombreux sur cette place, où étudiants nous aimions nous retrouver.

5Q9aBRYzQvCquPc69a2eVgL’ancien théâtre municipal de Poitiers – beau témoignage de l’architecture des années 1940, où j’ai entendu mes premiers concerts – Cziffra, Ferras, Maurice André…- dans une ville où la saison classique était des plus réduites, ce théâtre est fermé depuis 2012, et menacé de destruction…

Juste en face, le bâtiment du Printemps, qui affichait une modernité triomphante au moment de sa construction au début des années 60, a été détruit en 2014, et remplacé par une construction qui ne prend aucun parti véritable, qui ne dérange pas, qui n’attire pas l’oeil non plus.

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Au fond de l’avenue Victor Hugo – piétonne elle aussi – l’élégante Préfecture de la Vienne.

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Et sur cette même place de l’Hôtel de Ville, un vestige, la façade de l’ancien cinéma Castille.

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Poitiers (France) / Juillet-July 2018

jeanpierrerousseaublog.com

3 commentaires sur « Les maisons de mon enfance : Poitiers (I) »

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