La forteresse de Galle

Galle est une ville située sur la pointe sud-ouest du Sri Lanka, à 119 km de Colombo.

Galle était connu comme Gimhathitha dans l’antiquité. Le mot dérive probablement du terme cinghalais signifiant Port près du fleuve Gin. On pense que la ville a obtenu le nom Gaalla dans la langue maternelle en raison du grand nombre de chars à bœufs qui se sont abrités dans la région, après les longs voyages lents des régions éloignées de l’île. En cinghalais, Gaala signifie l’endroit où les bovins sont rassemblés

Avec l’arrivée des Portugais en 1588, elle devient alors le port principal de l’île. Ce sont les Hollandais, qui à partir de 1649, construisent les fortifications en granite puis trois bastions (vers 1663). Ils restructurent également la ville avec ses rues à angles droits et en font leur principal centre d’acheminement via un réseau de canaux qu’ils font creuser et d’exportation de la cannelle, au sein de la puissante Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Avec l’arrivée et la domination des Anglais en 1796, elle est supplantée par Colombo.

La forteresse de Galle (prononcer « Gaulle ») est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le cricket est resté le sport national…

Manguier

Galle est une destination touristique « obligée »

Un ancien hôpital

Galle (Sri Lanka) – Mars/March 2019

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Dans les Highlands cingalais

La région de Nurawa Eliya est l’une des plus étonnantes du Sri Lanka. La petite ville, à l’atmosphère très british, culmine à près de 2000 mètres d’altitude. Les plants de thé (voir Ma tasse de thésurplombent la cité surnommée Little England.

Nuwara Eliya était la villégiature favorite des Britanniques, des habitants de Colombo, venus y chercher la fraîcheur. Entre le parc Victoria, l’hippodrome, le golf, le Hill Club, le Grand Hôtel, l’ambiance est « agathachristienne » en diable…

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img_1886La poste de Nuwara Eliya

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img_1891Le très select Hill Club réservé aux gentlemen.

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img_1883Petit marché central, réputé pour ses étals de fruits

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À quelques encablures de Nuwara Eliya, on se doit de visiter, tôt le matin, le parc national des Horton Plains. En trois heures de balade, on passe par toutes sortes de paysages et d’atmosphères, entre Ecosse et Fagnesforêt tropicale, cascades alpestres…

Avec un peu de chance, à condition de n’être pas précédé ni suivi par de bruyants touristes japonais (ou français !), on surprend de beaux oiseaux, des singes d’une espèce menacée (Semnopithèque blanchâtre),ou des sambars gourmands.

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Nuwara Eliya / Sri Lanka – February/Fevrier 2019

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La dent sacrée

Le Temple de la Dent ou Sri Dalada Maligawa est un temple bouddhiste de Kandy, l’ancienne capitale du Sri Lanka. Il est situé dans le complexe palatial du Royaume de Kandy et abrite une relique de dent de Bouddha. Cette relique a longtemps joué un rôle politique important, car la posséder, c’était détenir le pouvoir sur le pays. Kandy, dernière capitale royale du pays, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, en partie grâce au temple.

Les moines des deux chapitres de Malwatte et Asgiriya pratiquent chaque jour des cérémonies dans la chambre intérieure du temple. Ces rituels se déroulent à l’aube, à midi et au crépuscule. Le mercredi, la relique est symboliquement lavée avec une préparation d’eau parfumée et de fleurs odorantes appelée « Nanumura Mangallaya ». Cette eau sacrée est censée posséder des vertus guérissantes et est ensuite distribuée parmi les assistants.

Le temple a été endommagé plusieurs fois par des attentats, mais il a été entièrement restauré à chaque fois.

Après le parinirvana et la crémation de Gautama Bouddha à Kushinagar, la dent retrouvée dans ses cendres a été considérée comme une relique. Elle a été conservée au Kalinga et transportée clandestinement à Ceylan par la princesse Hemamali et son mari le prince Dantha, sur les ordres de son père le roi Guhasiva1. Ils touchèrent terre à Lankapattana durant le règne du roi Kirthi Sri Meghavarna (301-328), auquel ils remirent la relique. Le roi la déposa au vihara Meghagiri (aujourd’hui l’Isurumuniya) à Anuradhapura.

La garde de la relique était de la responsabilité du monarque, ce qui fait qu’avec les années celle-ci en est venue à symboliser la légitimité royale. Les souverains ont donc construit un temple de la dent à proximité de leur résidence, que ce soit durant les royaumes d’Anuradhapura (377 av. J.C.–1017), de Polonnaruwa ou de Dambadeniya (1220–1345). À l’époque du Royaume de Gampola (1345-1406), la relique était abritée au vihara Niyamgampaya. Les poèmes d’amour comme l’Hamsa-Sandesha, le Gira et le Selalihini indiquent que le temple de la relique se trouvait à Kotte à l’époque du Royaume de Kotte (1412–1597)1.

Durant le règne de Dharmapala de Kotte, converti au catholicisme (1551-1597), la relique a été cachée au vihara Delgamuwa à Ratnapura, à l’intérieur d’une meule1. Elle a été apportée à Kandy par Hiripitiye Diyawadana Rala et Devanagala Rathnalankara Thera. Le roi Vimaladharmasuriya I (r. 1590-1604) a construit pour l’abriter un bâtiment de deux étages, aujourd’hui disparu2. En 1603, lorsque les Portugais (en) envahirent Kandy, elle a été transportée au Meda Mahanuwara à Dumbara. Elle a été retrouvée sous Râjasimha II (r. 1635-1687), qui aurait reconstruit le temple d’origine, ou en aurait construit un nouveau1

Le Patthirippua (pavillon octogonal).

Le temple actuel a été construit par Vira Narendra Sinha (1707-1739)3. Le Patthirippua et les douves ont été ajoutés sous Sri Vikrama Rajasinha (r. 1798-1815). On attribue le Patthirippua au fameux architecte de Kandy Devandra Mulacharin. D’abord utilisé pour les loisirs du roi, il a ensuite été offert au temple. C’est aujourd’hui une bibliothèque.

Pendant la guerre civile du Sri Lanka, le temple a été attaqué février 1989 par les communistes du Janatha Vimukthi Peramuna; puis en janvier 1998, les Tamouls du LTTE ont tenté une attaque au camion piégé.

C’est derrière ces portes richement ornées que se trouve la Dent sacrée, qu’on ne peut apercevoir que trois fois par jour, aux heures où les moines procèdent aux offrandes.

Kandy / Sri Lanka – Février/February 2019

Colombo 19.02.2019

La capitale du Sri Lanka est ville morte le jour sacré de la pleine lune comme ce 19 février 2019, mais c’est pour mieux préparer la grande parade qui s’annonce à la nuit tombante.Galle Face Seaside, et le premier hôtel de Colombo

Un temple anglican

Un éléphant se rafraîchit avant la parade du soir

Beira Lake

Victoria Temple, premier temple maçonnique de Colombo (1901)

Une ville nouvelle en construction, sous l’impulsion des investisseurs chinois.

Antique chemin de fer au milieu de la ville nouvelle

Best of 2016

En cette fin d’année, envie de partager avec vous quelques-uns de mes coups de coeur / At the end of this year, I would like to share with you some of my favorite pictures.

IMG_1733IMG_2060(Namibie, janvier 2016)IMG_2474IMG_2482

(Gstaad, Alpes bernoises, mars 2016)P1060129P1060132P1060340(Gruyères, mars 2016)

IMG_2560(Berne et ses ours  (en allemand Bären !)

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IMG_2492(Pekin/Beijing, avril 2016)

IMG_2801(Shanghai, avril 2016)

IMG_2804IMG_2839IMG_2827(Bombay/Mumbai, Mai 2016)

IMG_2413IMG_2567IMG_2995IMG_2961IMG_3039IMG_3948(Aigues-Mortes, juillet 2016)

IMG_3953img_4146(La Havane / Habana Vieja, août 2016)

img_5429IMG_4685Visages multiples de Cuba, août 2016

img_4996IMG_4931img_4312IMG_4804img_4260L1440623L1440339IMG_4818

(Lisbonne/Lisboa, septembre 2016)img_5647img_5681img_5517img_5627(La pointe occidentale de l’Europe continentale)

img_5631img_5608(Sintra, Qeluz, palais royaux, septembre 2016)img_5743

img_5522img_5525img_5941(Val d’Oise, automne 2016)

img_5942(Valmondois, la maison de Daumier)

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(Istanbul, novembre 2016)

img_6134img_6337img_6522img_607114061_10151402756032602_1458852445_n(Paris, décembre 2016)317445_10151402756757602_1031746141_n

D’autres photos sur jeanpierrerousseaublog.com.

@Jean-Pierre Rousseau

 

Les rues d’Istanbul

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Il faut se perdre dans le dédale des rues d’Istanbul, de part et d’autre de la Corne d’Or, pour apprécier la variété de l’habitat traditionnel, beaucoup de maisons en bois, certaines en mauvais état. Des quartiers chaleureux, à l’écart des circuits touristiques.img_6338img_6232img_6494img_6237img_6495img_6499img_6501img_6500img_6502img_6503img_6504img_6506img_6507img_6568img_6508img_6601img_6328img_6509img_6329img_6510

Istanbul – Turquie/Turkey – Octobre/October 2016

 

Byzance en majesté

On se précipite, à juste titre, à Sainte-Sophieà Istanbul, pour y voir, entre autres, de splendides mosaïques. img_6597

Mais ce n’est pas dans cette mosquée/basilique archi-célèbre que se trouvent les plus beaux témoignages de l’art byzantin des fresques et des mosaïques. Il faut aller se promener dans le quartier populaire de Fatih, en surplomb de la Corne d’Or.img_6457

D’abord à l’église du Saint-Sauveur, devenue mosquée puis musée (Chora Museum)img_6435img_6433img_6437img_6448img_6447img_6444img_6443img_6451img_6452img_6455img_6453

La splendeur est totale, dans un édifice miraculeusement conservé, sans un touriste !

Les yeux pleins d’étoiles on se dirige ensuite vers un bâtiment plus modeste d’apparence (en grande partie fermé pour cause de restauration) l’église Pammakaristos devenue mosquée (Fetyie Camii) :

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Byzance / Constantinople / Istanbul – Turquie/Turkey – Octobre/October 2016

 

Soliman le Magnifique

Il est partout présent à Istanbul, l’ancienne ConstantinopleSoliman le MagnifiqueEt en particulier par l’imposante Mosquée « de Soliman », chef-d’oeuvre de l’architecte Sinan.

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img_6537img_6547img_6536img_6535img_6539(du haut de la Mosquée de Soliman on domine le Bosphore et Beyoglu)img_6540img_6541img_6550(Le mausolée des tombeaux de Soliman et sa famille)

Istanbul / Turquie – Octobre/October 2016

Le printemps de Pékin

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Retour sur un bref séjour à Pékin, en avril 2016. Ici la Place Tian’anmen (天安门广场) et ses abords à l’entrée sud de la Cité impérialeDepuis les manifestations du printemps 1989, on n’accède plus à la gigantesque place sans passer par plusieurs points de contrôle.

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Pékin/Beijing (Chine/China) – Avril/April 2016