Dresde, la Florence du Nord

 

Dresde, splendeurs baroques, ville martyre en 1945, célébrée notamment par Bernardo Bellotto (qui se faisait appeler Canaletto comme son oncle Giovanni Antonio Canal).

694357.R1_1

Pour remettre le visiteur en situation, on a pisté le parcours du peintre sur les rives de l’Elbe – ces toiles sont visibles dans le palais Zwinger, très précisément à la Gemäldegalerie Alte Meister.

IMG_3754`IMG_3758

IMG_3760(Vue sur le château de la Résidence et la cathédrale de la Sainte-Trinité)

 

 

IMG_3796

IMG_3769(Le pont – qui n’est pas des soupirs – reliant le château à la cathédrale)

IMG_4020

IMG_3765(Vue sur les terrasses de l’Elbe, et le dôme de la Frauenkirchedont la reconstruction fut achevée en 2005)

IMG_3770Jouxtant le château, une longue fresque datant de la fin du XIXème siècle, met en scène tous les souverains de Dresde depuis le Moyen-Age)

IMG_3778(La nef de la Frauenkirche)

IMG_3773

IMG_3779(Un ancien palais reconstruit – comme tout le centre historique de Dresde – transformé en hôtel)

IMG_3780(Le palais de Courlande-)

IMG_3796

IMG_3852(L’opéra, Semperoper)

IMG_3853(Le palais Zwinger, en restauration)

IMG_3856

IMG_3879

IMG_4014

IMG_3804(Un survivant de l’architecture communiste, la Philharmonie de Dresde)

IMG_3805…et la seule Trabant qu’on a vu circuler !

Dresde (Allemagne) – Décembre/Décembre 2017

jeanpierrerousseaublog.com

 

 

 

 

 

 

Au bord du Rhin

ImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImage

Düsseldorf ne bénéficie pas de la notoriété de Cologne ou de Bonn (ancienne capitale fédérale et lieu de naissance de Beethoven). Pourtant la cité rhénane a beaucoup de charme, une sorte d’indolence tranquille, une vieille ville bien restaurée, les bords du Rhin aménagés en promenade. La Königsallee (l’allée du Roi) est très courue pour ses belles boutiques et ses enseignes réputées.

Düsseldorf (Allemagne/Germany) – Mai/May 2014

Un couple mythique

Dans http://jeanpierrerousseaublog.com/2014/05/04/on-ne-reveille-pas-un-souvenir-qui-dort/, j’évoque l’installation de Robert et Clara Schumann à Düsseldorf, au bord du Rhin, en 1850.

On peut encore aujourd’hui parcourir les rues et les quartiers de la vieille ville, tels que le compositeur et sa femme ont pu le faire.ImageImage

(La maison des Schumann, au 15 de la Bilkerstrasse)ImageImageImage

ImageImageImageImageImageImage

Image

Suite au prochain épisode : Düsseldorf au tournant du siècle et les bords du Rhin.

Düsseldorf (Allemagne/Germany) – Mai/May 2014

 

 

 

Barbara à Göttingen

ImageImage Le 4 juillet 1964, Barbara, qui, enfant juive, a dû se cacher pendant la guerre pour échapper à l’extermination, se rend sans enthousiasme en Allemagne en réponse à l’invitation du directeur du Junges Theater de la ville universitaire de Göttingen. Son premier concert faillit ne pas avoir lieu. Barbara avait en effet réclamé un piano à queue, et elle fut très surprise en arrivant sur la scène de découvrir un piano droit. Le concert semblait impossible, malgré toutes les tentatives de Hans-Günther Klein, le directeur. Finalement, grâce à la mobilisation d’étudiants qui réussirent à trouver un piano à queue mis à disposition par une vieille dame, le concert put avoir lieu. Malgré la réaction initiale de la chanteuse et les deux heures de retard du concert, le public l’ovationna chaleureusement. Agréablement surprise et touchée par l’accueil qu’elle reçoit, Barbara prolonge son séjour d’une semaine. Le dernier soir, elle offre une version initiale de la chanson Göttingen, à la fois chantée et parlée, qu’elle a écrite d’un trait dans les jardins du théâtre.

Dans son autobiographie « Il était un piano noir : Mémoires interrompus », elle écrit : « Dans Göttingen je découvre la maison des frères Grimm où furent écrits les contes bien connus de notre enfance. C’est dans le petit jardin contigu au théâtre que j’ai gribouillé ‘Göttingen‘, le dernier midi de mon séjour. Le dernier soir, tout en m’excusant, j’en ai lu et chanté les paroles sur une musique inachevée. J’ai terminé cette chanson à Paris. Je dois donc cette chanson à l’insistance têtue de Gunther Klein, à dix étudiants, à une vieille dame compatissante, à la blondeur des petits enfants de Göttingen, à un profond désir de réconciliation, mais non d’oubli. »

41NHZK72VHL._SY445_

Elle retravaillera la chanson de retour à Paris pour en donner la version finale que l’on connait aujourd’hui. En mai 1967, elle sera à Hambourg pour l’enregistrer, avec neuf autres titres, traduits en allemand, pour le 33 tours Barbara singt Barbara  et retournera chanter à Göttingen le 4 octobre. En 1988, Barbara recevra la Médaille d’honneur de la ville. En 2002, cette chanson est inscrite dans les programmes officiels des classes de Primaire.

La chanson évoque la Seconde Guerre mondiale qui a divisé la France et l’Allemagne, mais surtout les enfants morts à cause de cette guerre, deuils qui unissent les deux pays. Hymne à l’amitié franco-allemande la chanson a une portée plus générale et milite pour la paix.

Unknown

En 2002, cinq ans après la mort de la chanteuse, la ville de Göttingen inaugure une Barbarastraße (rue Barbara) dans le quartier de Geismar. (Source : Wikipedia)

ImageImageImageImageImageImageImage

Voir aussi Barbara chantant Göttingen dans : http://jeanpierrerousseaublog.com/2014/04/08/de-bach-a-barbara/