Le monastère de Bistrița

A quelques kilomètres à l’ouest de Piatra Neamt, sur la route de Bicaz, on découvre un des monastères les plus authentiques de la région, celui de Bistrița La destination n’est pas la plus touristique, l’ensemble joue la carte de la simplicité. Et au milieu du cimetière adjacent, se niche l’une des rares églises en bois du circuit (la plupart de ces constructions se trouve dans l’extrême nord de la Roumanie, le Maramureș.

Bistrița (Roumanie) / Août-August 2017

Secu hors du temps

On atteint le monastère de Secu (prononcer : Sé-cou) , fondé en 1602, par une très jolie route à peu près à 20 km de Poiana Largului quand on va vers Targu NeamtL’ensemble a beaucoup de charme, les moines y sont nombreux, les touristes connaissent la destination, mais le calme et la sérénité règnent en maîtres.

L’ermitage de Sihastria

Les guides n’en disent pas grand chose, pourtant à quelques kilomètres après le monastère de Secu, on découvre au fond d’une paisible vallée tout un ensemble monastique prospère, jadis ermitage, aujourd’hui habité de dizaines de moines très actifs dans l’agriculture et la sylviculture, le monastère de Sihastria.

Conseils de voyage : emprunter la belle route qui part de Poiana Largului vers Tirgu Mures, à une vingtaine de kilomètres sur la droite les deux monastères – Secu et Sihastria sont très bien indiqués.

Les immortelles d’Agapia

Le Monastère d’Agapia (Roumanie) est l’un des rares ensembles monastiques de la Moldavie roumaine à être peuplé par des nonnes. On pouvait naguère (1973 !) être hébergé par les soeurs. Cette tradition a été interrompue, avec l’explosion du tourisme et l’implantation de dizaines d’auberges et pensions dans toute la région.

Le monastère de Văratec

Le monastère de Văratec n’est pas le plus connu ni le plus visité des monastères de la région de Neamț. On lui préfère sans doute Agapia. Văratec a pourtant son charme, simple et calme, et son église une originalité par rapport à toutes ses voisines : ses clochers ronds.

Văratec (Roumanie)  Août/August 2017

 

 

Велико Търново (Bulgarie)

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Veliko Tarnovo est une ville étonnante, répartie sur plusieurs promontoires rocheux, témoin de l’histoire tourmentée de ce qui est aujourd’hui la Bulgarie.

En y arrivant par la route du nord, on bifurque d’abord vers le Monastère de la Transfiguration (Preobrajenski) 

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IMG_0349(Comme une ressemblance avec les monastères de la Bucovine roumaine)

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Veliko Tarnovo, c’est d’abord une forteresse Tsarevets

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Et quelques jolies rues où le touriste se fait rare malgré de belles échoppes.

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Un hôtel recommandé pour son calme, ses belles chambres et des prix imbattables : Allegro / хотел Алегро

jeanpierrerousseaublog.com

 

Symi l’adorée

L’île de Symi est, selon les guides touristiques, la perle du Dodécanèse http://fr.wikipedia.org/wiki/SymiSAM_2040SAM_2043

Au sud de l’île le monastère de Panormitis, où débarquent chaque jour des milliers de touristes pour admirer (vénérer ?) l’icône miraculeuse de l’Archange Michel. Quand 95% d’un bateau est composé de touristes russes, on imagine l’encombrement à l’entrée de la petite église du XVème siècle…SAM_2051 SAM_2054 La baie de PanormitisSAM_2056 SAM_2058

Vues sur le port de SymiSAM_2059 SAM_2071Du haut du village (Ano Symi) au port de Gialos, plusieurs chemins escarpés, dont les 450 marches de Kali Strata.SAM_2063 SAM_2067SAM_2086SAM_2082SAM_2080SAM_2091SAM_2099

J’étais venu à la fin de l’été 1978 passer deux semaines à Symi, beaucoup moins fréquentée qu’en 2014. Une oasis de calme où vieilles bâtisses bourgeoises vides côtoyaient ruines et petites maisons blanches. Trois ou quatre tavernes sur le port, quelques échoppes à touristes… qui fermaient sitôt le bateau quotidien reparti. Un peu comme Saint-Tropez… avant Saint-Tropez !SAM_2107SAM_2105SAM_2101

Détail pratique : le samedi la traversée Rhodes-Symi se fait en catamaran – plus rapide, plus confortable et à peine plus cher que le ferry normal (on achète son billet directement sur le port)

Symi (Grèce/Greece) – Août/August 2014

Arkadi, Crète

Le monastère d’Arkadi (en grec : Μονή Αρκαδίου / Moní Arkadhíou) est un monastère orthodoxe situé sur un plateau fertile à 23 km au sud-est de Rethymnon, sur l’île de Crète (en Grèce).

L’église actuelle date du xvie siècle et est marquée par l’influence de la Renaissance, l’île étant vénitienne à cette époque. Cette influence est visible dans l’architecture, qui mélange éléments romans et baroques. Cette église à deux nefs fut détruite par les Turcs en 1866, et reconstruite, depuis. Dès le xvie siècle, le monastère fut un lieu de science et d’art, possédant une école et une bibliothèque riche de nombreux livres anciens. Entouré d’épaisses et hautes murailles et situé sur un plateau difficilement accessible, le monastère est une véritable forteresse.

Arkadi fut un centre actif et un des hauts lieux de la résistance contre l’occupation ottomane, ce qui fit sa célébrité. Pendant la révolte crétoise de 1866, 943 Grecs y trouvèrent refuge : des résistants, et une majorité de femmes et d’enfants. Après trois jours de combat, et sur les ordres du supérieur du monastère, l’higoumène Gabriel, les Crétois firent sauter les barils de poudre, préférant se sacrifier plutôt que de se rendre. Tous sauf une centaine sont morts lors de l’assaut. 1 500 Turcs et Égyptiens périrent aussi dans la batailleN 1.

Le monastère est devenu aujourd’hui un sanctuaire national en l’honneur de la résistance crétoise. Le 8 novembre est désormais le jour de fêtes commémoratives à Arkadi et à Rethymnon. L’explosion ne mit pas un terme à l’insurrection crétoise, mais attira l’attention de l’Europe sur ce peuple qui se battait pour son indépendance.

Arkadi, Crète / Août-August 2013

Monastère d’Arkadi, Crête

Trois ans après (I) : Borisoglebski, Zagorsk / Сергиев Посад

Il y a trois ans exactement, je découvrais – enfin – les villes historiques de l’Anneau d’Or et Moscou  – lire : http://lemondenimages.me/2013/12/14/bulbes-bell-towers/.

Petit retour en épisodes sur ce fabuleux voyage en Russie profonde.

À une vingtaine de kilomètres de Rostov Veliky, à 80 km de la capitale régionale Iaroslavl, à l’écart des circuits touristiques, comme hors du temps, on découvre le petit village et le monastère de Borisoglebski… dans un état qui est celui de tout le patrimoine de ce type quand il n’est pas sous le regard des visiteurs étrangers ! Pour l’anecdote – émouvante – des moines nous apercevant dans l’enceinte du monastère firent sonner les cloches, un jour de semaine à 16 heures, juste pour nous. Le visiteur est si rare…

ImageImageImageImageImageImageJ’ai demandé par la suite au jeune violoniste, plusieurs fois invité à Liège, Nikita Boriso-Glebski, si sa famille avait un lien avec ce village et ce monastère. Il n’en sait rien, mais l’homonymie l’a interpellé !

Sur la route, des paysages comme ceux-ci :

ImageImageEn revenant vers Moscou, on ne peut que faire halte à Sergiev Possad /Сергиев Посад, connue sous le nom de Zagorsk (de 1918 à 1991), haut lieu, épicentre de la Russie orthodoxe dès le XVIème siècle : ImageImageImage

Même en semaine, la liturgie orthodoxe et la ferveur des fidèles sont omniprésentes :

https://www.youtube.com/watch?v=_-3-bDlzSI8&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=qiwIlxKzYsI&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=7OGLeA2VxL8&feature=youtu.be

Russie/Russia / Avril-April 2011