Chez Berlioz à La Côte Saint-André

Sans vouloir être désagréable avec qui que ce soit, il n’est pas sûr qu’on ferait halte dans la petite ville de La Côte Saint-André (Isère) si l’un des plus illustres compositeurs, Hector Berlioz, n’y était né le 11 décembre 1803, dans une famille cossue. Le peintre hollandais Jongkind (1819-1891) y a, lui, passé les vingt dernières années de sa vie, et y est inhumé. Mais les attraits historiques et touristiques de la cité sont limités.

La maison natale de Berlioz se visite, elle a fait l’objet de plusieurs restaurations, et le musée qui y a été installé, constitue un bel hommage à l’oeuvre et la personnalité protéiformes de l’enfant du pays (un peu comme la maison des Mendelssohn à Leipzig : voir Retour chez Felix)

IMG_8997L’hôtel de ville de La Côte Saint-André

IMG_8996Les grandes halles

IMG_8998L’église Saint-André et le monument aux morts.

La maison natale de Berlioz est un musée qui se visite : Musée Hector Berlioz

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Une recommandation si l’on veut loger dans les parages, une merveilleuse maison d’hôtes, où tout est parfait : Le Domaine de Dony,à 3 km du centre du village

La Côte Saint-André (Isère) / Août-August 2018

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Riga, le musée de l’Art Nouveau

L’Art Nouveau est partout à Rigacapitale de la Lettonie (lire Art Nouveau), notamment dans la maison de l’architecte Konstantīns Pēkšēns (Musée Jugenstilsituée Alberta iela 12 (entrée au coin de la rue Strēlnieku)

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Comme on le voit, cette maison construite en 1903 disposait de toutes les commodités modernes !

Riga (Lettonie) / Juillet-July 2018

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Saint-Guilhem le Désert

Ce samedi du « pont » de l’Ascension, la météo hésitait. L’occasion ou jamais de visiter l’un des villages les plus célèbres de l’Hérault, Saint-Guilhem le DésertVoici longtemps qu’on est fasciné par ce nom, qu’on a entendu au disque résonner l’orgue historique de la si pure église romane de l’Abbaye de Gellone, mais encore fallait-il prendre, trouver le temps de s’y arrêter.

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IMG_5632Le cloître de l’Abbaye

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IMG_5635On a eu la chance d’entendre sonner l’instrument historique de Saint-Guilhem, l’orgue Jean-Pierre Cavaillé

 

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Saint-Guilhem le Désert (France) / May-Mai 2018

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Les musées de Dresde : Albertinum

La richesse muséale de Dresde (Dresde, la Florence du Nord) est à peine croyable. Commençons notre tour par l’Albertinum.

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IMG_3986(Johann-Christian Dahl, Vue de Dresde au clair de lune, 1839)

Toute une salle consacrée à Caspar David Friedrichné à Greisfeld en 1774, mort à Dresde en 1840

IMG_3977(La grande réserve, près de Dresde, 1832)

IMG_3956(Étude pour La grande réserve, 1830)

IMG_3971(Deux hommes contemplant la lune, 1819/20)

IMG_3967(La croix dans la montagne, 1807 plus connu comme Le Rétable de Tetschen

IMG_3969(Dolmen dans la neige, 1807)

IMG_3965(Vue sur la vallée de l’Elbe, 1807)

IMG_3963(Buisson dans la neige, 1827)

IMG_3955(Paysage de Bohême, 1808)

IMG_3918L’une des versions de la célèbre Petite danseuse de Degas

IMG_3919(Degas, Deux danseuses, 1898)

IMG_3923(Van Gogh, Nature morte aux coings, 1888)

IMG_3921(Gauguin, Parau Api, 1892)

IMG_3989(Böcklin, Jour d’été, 1888)

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IMG_3991(L’un des bustes de Mahler dus à Rodin, 1900)

IMG_3995(Klimt, Forêt de hêtres, 1902)

IMG_3925(James Ensor, Nature morte au chou rouge, 1890)

IMG_3927(Max Liebermann, Le champ aux choux, 1912)

IMG_3930(Max Slevogt, Portrait de la danseuse Anna Pavlova, 1909)

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Deux toiles étonnantes du Dresdois Robert Sterl (1887-1932) qui réalise, en 1910, en Russie, ces toiles de 1910 comme « prises sur le vif », ci-dessus du violoniste Alexandre Mogilevski, ci-dessous du pianiste et compositeur Alexandre Scriabineet sur les deux, le même chef d’orchestre, le jeune Serge Koussevitzky (à qui on consacrera tout un billet).

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IMG_3948(Emil Nolde, Régate en mer jaune, 1914)

IMG_3950(Emil NoldeDelphiniums, 1926)

IMG_3934(Picasso, Coupe de fruits, mandoline, bouteille, 1924)

IMG_3932(Kirchner, Pont de chemin de fer sur la Lobtauerstrasse à Dresde, 1910/26)

Une exposition temporaire de l’un des maîtres de l’expressionnisme allemand, Carl Lohse 1895-1865)

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Un grand ensemble de toiles de grand format du peintre dresdois  Gerhard Richter (1932-).

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Et dans les vastes salles du rez-de-chaussée, centenaire oblige, un bel alignement de scultptures de Rodin (1840-1917).

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Pour visiter les trois musées d’Etat de Dresde, on conseille le billet journalier.

Dresde/Dresden (Germany) – Décembre/December 2017

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Constanța, la ville fantôme

On avait le souvenir de Constanțareine des villes roumaines de la Mer Noire. Prestige lié à une histoire mouvementée, à la présence d’un port de première importance. On a retrouvé une ville en ruines, délabrée, détruite en son propre sein. Même le bâtiment emblématique de la ville, le magnifique Casino de 1910 est à l’abandon depuis un quart de siècle.

Alors que les grosses berlines allemandes et les 4X4 pullulent en ville, les pouvoirs publics, les investisseurs privés laissent le coeur de ville dans un état lamentable.

 

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A deux pas du Casino, c’est le mythique Hotel Palace qui est fermé pour une durée indéterminée, et flanqué d’un immeuble en béton lui aussi abandonné en l’état !

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L’Amirauté, siège de l’état-major de la Marine militaire roumaine, présente encore belle allure, mais on n’est pas certain que l’intérieur soit aussi reluisant que l’extérieur !

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Dans les rues et places du centre historique, la consternation saisit le visiteur. Pour quelques bâtiments bien conservés, ce ne sont que ruines, béances, constructions ou rénovations interrompues…

IMG_1115Une réplique de la fameuse louve romaine trône face au musée d’Art de la ville. Une statue du poète des Métamorphoses contemple le désastre de la place qui porte son nom  , c’est ici à Tomis qu’Ovide est mort en exil en 17 ou 18 de notre ère.

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IMG_1092Le grand musée archéologique de Constanta et en face ceci :

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à l’arrière du musée, tout un symbole

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Dans la rue principale…

 

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Deux belles églises, une mosquée, la première construite en béton en 1910.

IMG_1077(La cathédrale orthodoxe SS. Pierre et Paul)

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IMG_1116(L’église grecque orthodoxe)

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Et du centre historique, vue imprenable sur l’immense port de Constanța

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Vue de l’autre côté sur une mer Noire qui peut être déchaînée

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Lumières du Nord

J’ai connu Helsinki et Saint-Petersbourg en plein hiver comme en plein été : les nuits blanches et le jour qui tombe au début de l’après-midi. Stockholm,   ces derniers jours, c’était au mieux trois heures de soleil timide, au moins une pâle clarté.

Stockholm (Suède/Sverige/Sweden) – Dec. 2016

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Byzance en majesté

On se précipite, à juste titre, à Sainte-Sophieà Istanbul, pour y voir, entre autres, de splendides mosaïques. img_6597

Mais ce n’est pas dans cette mosquée/basilique archi-célèbre que se trouvent les plus beaux témoignages de l’art byzantin des fresques et des mosaïques. Il faut aller se promener dans le quartier populaire de Fatih, en surplomb de la Corne d’Or.img_6457

D’abord à l’église du Saint-Sauveur, devenue mosquée puis musée (Chora Museum)img_6435img_6433img_6437img_6448img_6447img_6444img_6443img_6451img_6452img_6455img_6453

La splendeur est totale, dans un édifice miraculeusement conservé, sans un touriste !

Les yeux pleins d’étoiles on se dirige ensuite vers un bâtiment plus modeste d’apparence (en grande partie fermé pour cause de restauration) l’église Pammakaristos devenue mosquée (Fetyie Camii) :

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Byzance / Constantinople / Istanbul – Turquie/Turkey – Octobre/October 2016

 

Pour l’amour d’un fils

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À Paris, au 63 rue de Monceau se trouve l’hôtel particulier de Moïse de Camondo, devenu en 1936 le Musée Nissim de Camondo ( lire http://jeanpierrerousseaublog.com/2014/02/10/une-histoire-juive/ ).

Mobilier, objets d’art, précieux témoignages du XVIIIeme siècle français rassemblés par un riche banquier ottoman pour l’amour de son fils Nissim, mort au combat en 1917 pendant la Première Guerre mondiale.

Paris, Musée Nissim de Camondo – Février/February 2014.