Revoir Poitiers (II)

0Yqg421%TQeZqR8HAclp6w

Je suis né à Niort, chef-lieu des Deux-Sèvres, mais c’est à Poitiers que j’ai vécu les vingt premières années de ma vie, école primaire, lycée, université (Les maisons de mon enfance)  Les hasards de la vie professionnelle, les détours de la vie tout court, ont fait que je suis peu souvent revenu dans une ville qui n’a guère changé, dans son coeur historique. Suite de la visite…

Plus ancien édifice connu, la Pierre-Levéedolmen édifié dans l’actuel quartier des Dunes.

9EP008taQ92I+ewqpLnMoA

A proximité, l’Hypogée des Dunes, un monument funéraire du VIIème siècle

fjv0F3CnRmmqk1CCNmMTPQ

Naguère au centre de l’avenue Jean-Jaurès qui « monte » vers le centre ville, l’un des plus anciens et des mieux conservés bâtiments de la première chrétienté, le Baptistère Saint-Jean

hJ8zOdvGRJmtOuqRAQM+Sw

malheureusement défiguré par la proximité d’un « Espace Pierre Mendes-France » édifié, dans les années 80, entre le Baptistère et la Cathédrale Saint-Pierre. Comment l’Etat, l’architecte des Bâtiments de France de l’époque, ont-ils pu laisser construire une telle incongruité ?

ZwYT3LYLTJWWKhfy4Pdtig

A 100 mètres, un autre chef-d’oeuvre de l’art roman de Poitiers, la très belle église Sainte-Radegonde, du nom de la sainte patronne de la ville, Radegonde (520-587), princesse thuringienne devenue reine des Francs en épousant Clotaire Ier, fils de Clovis.

tCgrOlAURs6JipZp2+2%LQ

8p9D3UFVTRyYthzwKU7%yQ

WIFNFxVgQpmYbNc4dhEhwQ

ZVSv89a+ReG%xuKVRh1goQ

C%8sI4e6RgOj6vBFvgbX5A

ERkxDDI2QCmQl77KgRyZ%ADans la crypte de l’église, se trouve le tombeau de Sainte Radegonde, fondatrice de l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers

ZEDftndqSdCGLx3KZSNQQw

D7fps0IeTvuoyiJpQ1Uosw

jir0V3PbS%i6oxVmo3s1tQ

suYE7TynR3m88EuQ5Nz8uQ

TZGXTdmFT7yGh8xob7zEOA

WfZBACNWQJeHjwvx1TP1YQDans l’un des murs de Sainte-Radegonde, cette empreinte de pas, Le Pas de Dieuqui serait la trace de l’empreinte du pied du Christ, lorsque celui-ci apparut à Radegonde dans sa cellule…

IMG_6391

La Cathédrale Saint-Pierre de Poitiers est le plus grand édifice religieux de la cité.

IMG_6392

IMG_6394

IMG_6395

C’est dans cet nef immense que j’ai entendu mes premiers concerts d’orgue, donnés sur les grandes orgues François-Henri Clicquotjustement célèbres

IMG_6396

Derrière le maître autel, l’un des plus anciens et des plus beaux vitraux de France, la Crucifixion (XIIème siècle) et ses bleu et rouge somptueux.

IMG_6398

IMG_6403

IMG_6402

IMG_6404

Mais c’est un autre chef-d’oeuvre de l’art roman, universellement connu, qui a fait la notoriété de Poitiers, Notre-Dame-la-Grandequi contrairement à son appellation, est de proportions plutôt modestes – bien plus en tout cas que ses soeurs romanes Saint-Hilaire ou Sainte-Radegonde.

IMG_6419

IMG_6422IMG_6423

IMG_6425

IMG_6424

IMG_6426

IMG_6428

Regagnant l’Hôtel de ville par les rues commerçantes, on passe à l’arrière du Palais de Justice, ancien palais des comtes de Poitou, ducs d’Aquitaine

IMG_6430

IMG_6431

IMG_6434Dans les jardins du Palais de Justice, la statue de Jeanne d’Arc témoigne du passage à Poitiers, en 1429, de la Pucelle d’Orléans.

IMG_6435

A l’arrière de l’Hôtel de Ville, l’ Hôtel de Beaucé (1554) est un des beaux édifices Renaissance du chef-lieu de la Vienne.

Poitiers (France) / Juillet-July 2018

jeanpierrerousseaublog.com

 

 

 

 

Les maisons de mon enfance : Poitiers (I)

J’ai vécu mon enfance et mon adolescence dans une bien jolie ville : PoitiersJe n’ai plus l’occasion d’y retourner souvent. J’ai profité d’une halte imprévue pour refaire les chemins qui m’étaient familiers, et redécouvrir des lieux gravés dans ma mémoire.

mzijYy5kTWS+k9Ek0jzAqQAu loin la vieille ville sur son promontoire, en contrebas la tranquille vallée du Clain.

kmjDV2CfTsy%bHqH1GR+qQ

UQRV+KHzTjywmy8FugQFKwLa maison où j’ai grandi, qui semble inhabitée.

Z7fpySjoQeGPVzXWMvvy6ALe vaste cimetière où reposent deux frères, mon père (+1972), mon oncle (+1995).

Z1cE+dKoSI6mqhThQhzaiwLa modeste église Sainte-Thérèse, où un curé extraordinaire rassemblait les foules le dimanche, et les salles paroissiales qui faisaient office de cinéma pour tout le quartier.

0jtdzt0DTVy1Fi9W2%wCmgAu milieu de ce quartier pavillonnaire, sans grâce particulière, deux rues portant des noms de musiciens, Clément Janequin (né en Poitou, à Châtellerault) et Louis Vierne, né, lui, à Poitiers en 1870 et mort en 1937, la même année que Ravel, Roussel, Szymanowski ! (lire le portrait que je lui consacre sur jeanpierrerousseaublog.com)

GyYCSLFsRum1KpDxU8Luzg

La passerelle qui enjambe les voies de chemin de fer, et que j’empruntais jadis à pied ou en mobylette, élargie aujourd’hui et renforcée pour permettre le passage des bus urbains. On aperçoit de l’autre côté le TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, inauguré il y a dix ans, en septembre 2008, dont l’acoustique est louée par les musiciens qui s’y produisent… et que je n’ai encore pas expérimentée.

B1vctsHWQRCWjJ8+HqeaKg

Mes parents m’avaient inscrit dans une école primaire tenue par des frères, juste à côté de la très belle église Saint-Hilaire, l’un des purs chefs-d’oeuvre du roman poitevin.

xFImyPJZSsycBba+eLDK1Q

1Ao1OlAqS828p9mHCkXrVw

Nbuh2Zr4RgSK7Mp8A85U5Q

WrX7mHWnREOJMYBL7dnFaw

GtoG8VY4Siif4HBJJA4vjg

o79+wG+ITp6wDOHFfqc0FA

91xwE4%KQNS2iGld+s+uuA

sF5Jt2MARm6UohuimzW+Fw

%0oODRcpSquVZbbWsKx4BQRien n’a changé dans la disposition des lieux, le calme du quartier…

Après l’école primaire chez les frères, le lycée public (pas de distinction alors entre collège et lycée), le lycée Henri IV et sa Chapelle du XVIIème récemment restaurée.

kf6t%0RjQcmgj3oSVwB%6g

NJoyfRE+R7urP0yVds3FOA

xqDBqCBjRauynHWsXnRN8wLe lycée Henri IV est à deux pas de ce qui était le centre vivant de la ville, la place de l’Hôtel de Ville. Aujourd’hui tout le centre de la cité a été fait piétonnier, je ne retrouve plus l’animation, les cafés nombreux sur cette place, où étudiants nous aimions nous retrouver.

5Q9aBRYzQvCquPc69a2eVgL’ancien théâtre municipal de Poitiers – beau témoignage de l’architecture des années 1940, où j’ai entendu mes premiers concerts – Cziffra, Ferras, Maurice André…- dans une ville où la saison classique était des plus réduites, ce théâtre est fermé depuis 2012, et menacé de destruction…

Juste en face, le bâtiment du Printemps, qui affichait une modernité triomphante au moment de sa construction au début des années 60, a été détruit en 2014, et remplacé par une construction qui ne prend aucun parti véritable, qui ne dérange pas, qui n’attire pas l’oeil non plus.

VTk6x+iKSTSPCd6mZqDYhw

Au fond de l’avenue Victor Hugo – piétonne elle aussi – l’élégante Préfecture de la Vienne.

dfkGpUgFST6zyMLcsw7ohQ

Et sur cette même place de l’Hôtel de Ville, un vestige, la façade de l’ancien cinéma Castille.

ocFNxifDRJSG0iCUB%BmcA

Poitiers (France) / Juillet-July 2018

jeanpierrerousseaublog.com