Je suis né à Niort, chef-lieu des Deux-Sèvres, mais c’est à Poitiers que j’ai vécu les vingt premières années de ma vie, école primaire, lycée, université (Les maisons de mon enfance) Les hasards de la vie professionnelle, les détours de la vie tout court, ont fait que je suis peu souvent revenu dans une ville qui n’a guère changé, dans son coeur historique. Suite de la visite…
Plus ancien édifice connu, la Pierre-Levée, dolmen édifié dans l’actuel quartier des Dunes.
A proximité, l’Hypogée des Dunes, un monument funéraire du VIIème siècle
Naguère au centre de l’avenue Jean-Jaurès qui « monte » vers le centre ville, l’un des plus anciens et des mieux conservés bâtiments de la première chrétienté, le Baptistère Saint-Jean
malheureusement défiguré par la proximité d’un « Espace Pierre Mendes-France » édifié, dans les années 80, entre le Baptistère et la Cathédrale Saint-Pierre. Comment l’Etat, l’architecte des Bâtiments de France de l’époque, ont-ils pu laisser construire une telle incongruité ?
A 100 mètres, un autre chef-d’oeuvre de l’art roman de Poitiers, la très belle église Sainte-Radegonde, du nom de la sainte patronne de la ville, Radegonde (520-587), princesse thuringienne devenue reine des Francs en épousant Clotaire Ier, fils de Clovis.
Dans la crypte de l’église, se trouve le tombeau de Sainte Radegonde, fondatrice de l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers
Dans l’un des murs de Sainte-Radegonde, cette empreinte de pas, Le Pas de Dieu, qui serait la trace de l’empreinte du pied du Christ, lorsque celui-ci apparut à Radegonde dans sa cellule…
La Cathédrale Saint-Pierre de Poitiers est le plus grand édifice religieux de la cité.
C’est dans cet nef immense que j’ai entendu mes premiers concerts d’orgue, donnés sur les grandes orgues François-Henri Clicquot, justement célèbres
Derrière le maître autel, l’un des plus anciens et des plus beaux vitraux de France, la Crucifixion (XIIème siècle) et ses bleu et rouge somptueux.
Mais c’est un autre chef-d’oeuvre de l’art roman, universellement connu, qui a fait la notoriété de Poitiers, Notre-Dame-la-Grande, qui contrairement à son appellation, est de proportions plutôt modestes – bien plus en tout cas que ses soeurs romanes Saint-Hilaire ou Sainte-Radegonde.
Regagnant l’Hôtel de ville par les rues commerçantes, on passe à l’arrière du Palais de Justice, ancien palais des comtes de Poitou, ducs d’Aquitaine
Dans les jardins du Palais de Justice, la statue de Jeanne d’Arc témoigne du passage à Poitiers, en 1429, de la Pucelle d’Orléans.
A l’arrière de l’Hôtel de Ville, l’ Hôtel de Beaucé (1554) est un des beaux édifices Renaissance du chef-lieu de la Vienne.
Poitiers (France) / Juillet-July 2018